dimanche 27 mai 2012

Canadian way of life...

Bonjour à tous !

Cette fois-ci, pas de photos qui font rêver. Un malheureux événement a précipité la fin de vie de mon appareil photo. Qu'à cela ne tienne, ce billet n'a pas forcément besoin d'illustration...

Après avoir pas mal vadrouillé tout autour de Montréal, profitant des occasions qui se présentait, je me retrouve à vivre réellement au rythme de la ville.

L'été approche à grands pas, le thermomètre s'affole. Après quelques approximations assez vertigineuses (3° un jour, 22° le lendemain), la température semble filer vers des niveaux estivaux. L'air est chaud, sec et lourd. Si le printemps existe ici, il est éphémère et suffisamment différent de celui de France pour que je ne le remarque pas. J'ai l'impression qu'on est passé directement d'hiver à été.

Fort bien ! Je m'adapte et cède à la tendance locale. Par un bel après-midi sans nuage, je me dirige vers le parc le plus proche de chez moi. Il s'avère que ce parc est l'un des plus grands de Montréal. Je marche quelques minutes dans les rues de mon quartier avant d'arriver en vue des espaces verdoyants, terre promise de nombre de personnes semble-t-il.

Les premiers échos de rires d'enfants me parviennent. Le parc est un lieu de détente familial. On y vient avec les enfants, les ados, les grands-parents. Toutes les générations s'y mêlent et trouvent leur compte. Les jeunes enfants s'amusent sur les toboggans, balançoires et autres jeux publics. Les plus grands courent après un ballon sur les terrains de foot ou de basket. Les parents discutent assis sur un banc à l'ombre des arbres, un œil attentif sur leur progéniture.

On y trouve aussi les sportifs téméraires qui, malgré la chaleur, enchaînent les tours de parc en trottant ou courant, chacun à son rythme. On trouve les amoureux, allongés dans l'herbe au bord de l'étang, profitant de ces moments paisibles. On trouve les musiciens, armés de guitare, de contre-basse, de violon, répétant des morceaux et offrant leur talent aux oreilles des passants.

Moi dans tout ce joyeux mélange, je me trouve une place à l'ombre, m'installe confortablement et observe les gens.

Il y a bien sûr des personnes de tous âges, mais aussi une grande diversité ethnique. Si on tend l'oreille, plus d'un accent résonne. Il y a bien sûr l'accent québécois, la couleur locale. Ce français quelque peu désuet mais tellement attendrissant. Leurs mots font sourire nombre de mes compatriotes, mais le rythme de leurs phrases se marie à la perfection à leur attitude sereine, à leurs visages souriants. 

Un autre groupe passe et c'est l'anglais qui retentit. Parce que Montréal est l'exemple même de cette multiple-culture franco-anglaise, les gens y parlent presque autant la langue de Molière que celle de Shakespeare, au grand dam des souverainistes québécois qui ont peur de voir leur français disparaître au profit de la mondialisation et de son anglais, langue qui tue. Pêle-mêle on entend également des sonorités indiennes, asiatiques, hispaniques (mexicains, espagnols, argentins, colombiens...), portugaises...

Armé d'un bon livre, je laisse s'écouler l'après-midi au rythme de cette vie qui palpite.

Lorsque le soleil se fait moins puissant et cède quelques degrés, arrive une nouvelle vague d'individus, apportant avec eux glacières, baguettes de pain et barbecues. Lorsque les premiers morceaux de viande commencent à griller, l'air s'emplit plus que jamais des saveurs de l'été.

Le parc restera animé jusqu'à une heure tardive où le soleil aura abandonné sa place à la nuit et où les flambeaux auront pris le relais pour éclairer les festins.

mercredi 23 mai 2012

Niagara Falls !

Bonjour à tous!

Voici à présent la suite de mon séjour en Ontario.
Je reprends donc au lendemain de ma première journée à Toronto. La soirée a été bien remplie, et après avoir traîné un peu dans la chambre d'hôtel pour se réveiller, nous avons pu déguster un bon gros brunch. Nous avons ensuite repris la route en direction des légendaires Niagara Falls!

Après une heure et demi de route, nous sommes arrivés sur site. Et, avant même de voir les chutes, une énorme déception. Ce que je pensais, naïvement c'est vrai, être encore un site entièrement naturel, a été saccagé par l'Homme et son foutu tourisme! Je conçois qu'on cherche à faciliter l'accès à ces magnifiques lieux avec des routes ou des ponts. Mais là-bas, c'est carrément un village style Disneyland qui a poussé à 100m des chutes. Une explosion de couleurs artificielles, d'odeurs de friture et d'attractions pour enfants bruyants. Mais pourquoi??? Alors que ce site se suffisait à lui-même, qu'on en prends plein la vue, les oreilles et les narines à la simple contemplation de cette nature si sauvage et indomptable? L'Homme, fidèle à sa nature, est tellement plus prompt à détruire pour son intérêt personnel, qu'à préserver les trésors qui s'offrent à lui.

Alors, oui, j'ai beaucoup aimé la vision des chutes. Mais j'aurais vraiment souhaité que le cadre soit plus sauvage.

Pour faire passer le petit goût amer, voici quelques photos quand même.
































Rendez-vous au prochain épisode!
D'ici là, prenez soin de vous!

jeudi 17 mai 2012

Toronto !

Bonjour à tous!

De nouvelles nouvelles, enfin! Désolé pour l'absence, mais j'étais pas mal occupé ces derniers jours. Je vais rattraper mon retard tout de suite.

Après mon superbe séjour à Boston, j'ai eu l'opportunité de suivre d'autres amis vers de nouvelles aventures.

Destination : Toronto!
Mes camarades de voyages :  Juju, J-D et Carlito.
Durée du séjour :  du vendredi matin au dimanche soir.

Let's go!

Après 5h de route, nous sommes arrivés dans la ville. A peine le temps de déposer voiture et valises à l'hôtel, nous avons ensuite pris la direction de la CN Tower. Il s'agit d'une tour de 553m, bâtie dans le centre de Toronto. Elle a longtemps été le plus grand édifice autoportant du monde, le plus haut point d'observation du monde accessible au public, et est encore actuellement l'une des sept merveilles du monde moderne. Petit aperçu :

 Vu d'en bas, ça fait déjà très haut...
















 Ouais bof, pas si haut que ça ces grattes-ciel!














A savoir :  les ascenseurs de la tour sont vitrés et dirigés vers l'extérieur. On constate donc l'ascension et euh... On monte très haut et très vite! Un autre truc marrant de la tour :  le plancher de verre dont j'ai beaucoup entendu parler. Voyez :





Oui, oui, c'est le vide en dessous! Ceux qui souffrent du vertige, attention l'épreuve pour monter dessus et regarder en bas. Moi même je n'ai pas fait le fier, alors que je venais de lire dans un prospectus que le plancher résiste au poids de 14 hippopotames.

 Une fois ces petites sensations fortes passées, nous sommes redescendus et avons commencé une très bonne soirée : petit repas dans une brasserie anglaise, retour à l'hôtel pour nous préparer, puis direction le club Mansion où nous avons passé un bon moment. A la sortie, j'ai pu prendre quelques photos de la ville by night.





Rendez-vous dans le prochain billet pour la suite du voyage, riche en... "sauvagerie"!