mercredi 22 janvier 2014

La vie normale





Quelques nouvelles de ce côté de l’Atlantique. J’espère que vous allez tous très bien et que l’après-fête n’est pas trop morose. 

Pour ma part, ça va très bien. A peine fini de m’empiffrer pour toutes les raisons du monde, valables ou pas, je me suis plongé dans mes cours. Comme je vous l’ai dit dans mon précédent billet, j’ai fait ma rentrée des classes le 6 janvier. Donc je n’ai pas eu le temps de digérer les fêtes. Mais tant mieux ! Le mois de janvier est souvent une période triste. Le temps est maussade, la température est souvent froide (encore un petit -26°C hier soir, ressenti -34), les fêtes sont derrière nous avec pour certains, des excès à assumer ; les beaux jours sont loin et les prochaines occasions de se réjouir le sont également.  En bref, une très bonne recette pour broyer du noir, surtout quand on est loin de sa famille. 

Mais heureusement, j’ai des cours ! Et je m’y éclate. Mes premières impressions se confirment à la moitié de ma troisième semaine de classe. J’adore ça. Les projets d’écriture m’assaillent et j’ai envie de tout faire. Même les cours théoriques sont passionnants et sont l’occasion de faire de nouvelles lectures très plaisantes.

Pour l’occasion, j’ai – enfin ou malheureusement ? Tout dépend de vos convictions – acheté une liseuse, ou lecteur numérique, ou je ne sais comment on l’appelle encore. En bref, je me suis équipé d’un petit gadget technologique qui me permet de lire des livres au format numérique. Plusieurs raisons ont poussé mon achat. L’aspect financier est important vu le nombre de livres que je vais lire dans l’année et dans les années à venir, et vu le prix du livre numérique par rapport à son équivalent papier (ici l’écart est faible, mais mes achats littéraires me permettront de rentabiliser rapidement mon matériel). L’aspect pratique rentre également en compte. Les livres papier sont une œuvre d’art et un objet que j’aime particulièrement – c’était même la principale raison de ma réticence à acheter une liseuse – mais ils prennent de la place et pèsent lourd. Dans les transports en commun, dans l’avion, dans chaque déplacement cet aspect est mis en relief. Avec ma liseuse je n’ai plus de soucis de place. Je peux emporter toute ma bibliothèque numérique dans un seul format livre de poche. Enfin, l’aspect gadget électronique a aussi – un peu – sa place dans ma décision. Je dois reconnaître que j’aime les technologies et que celle-ci est plutôt agréable. Pour les sceptiques, sachez que le confort de lecture est réel et que l’objet convient particulièrement à ceux qui veulent lire en VO, puisqu’il y a des dictionnaires intégrés qu’on peut utiliser facilement durant la lecture. En résumé, je suis satisfait de cet investissement !

Je vous ai dit que les projets d’écriture m’assaillent. J’en ai retenu un en particulier parce qu’il est l’objet d’un rendu pour mon atelier d’écriture en littérature jeunesse et parce qu’il me tient à cœur. Il s’agit d’une histoire pour enfant de 0 à 5 ans (en gros) que je veux écrire pour ma petite nièce Aëly qui va bientôt avoir 1 an. Le projet est déjà bien avancé et je suis actuellement en train de voir pour trouver un (une) illustrateur (trice) pour l’histoire. Si l’un d’entre vous a un talent en dessin ou connait quelqu’un qui en a, je suis preneur (contactez-moi par mail). A noter cependant que le travail sera bénévole. Je suis étudiant, ne l’oubliez pas ! Je pense que le délai sera un peu juste pour pouvoir l’offrir à ma nièce en mars (pour son anniversaire), mais j’ai bon espoir d’avoir un rendu concret pour Noël. 

A côté des cours, il se passe peu de chose pour le moment. D’abord parce qu’il fait très froid ! J’avoue que je ne fais pas le malin quand je sors et que des cristaux se forment dans mes narines quand je respire. Ensuite, mes ressources très limitées ne me permettent pas de mettre à exécution mes plans de sorties qui sont, du coup, remis à une date ultérieure plus favorable en climat et en conditions financières.
Je vous laisse donc sur ce petit billet qui s’est plutôt bien allongé. 

A bientôt tout le monde !

lundi 13 janvier 2014

Rentrée des classe !



Bon ça y est, je suis redevenu un étudiant. Comme une majorité ici, j’ai pris le chemin de l’université lundi 6 janvier. Au programme de la journée : Littérature et nouvelles technologie, … et puis c’est tout. Un seul cours dans la journée, 3h de cours, de 18h à 21h. Wow ! Quel changement par rapport à la France ! On ne peut pas dire que ce soit chargé. 

Premier sentiment sur ce premier cours : c’est intéressant, mais ce n’est pas franchement ce que j’ai envie de faire. En fait, il s’agit dans ce cours d’étudier les nouvelles approches de la littérature avec les nouvelles technologies : utilisation d’internet, prolifération des multimédias, disparition du livre, mort de l’auteur…
Ayant la possibilité d’annuler l’un de mes cours, sans compromettre mon programme, je me suis rapidement défait de celui-ci. 

Le reste de la semaine s’est fait sur un rythme similaire. Voici mon emploi du temps pour la session d’hiver (jusqu’au 17 avril) :
Lundi : rien (puisque j'ai supprimé le cours)
Mardi : Science-fiction, de 18h à 21h
Mercredi : rien
Jeudi : Atelier d’écriture en littérature jeunesse, de 14h à 17h. Individu créateur et l’entrainement à la créativité, de 18h à 21h.
Vendredi : Révision et édition de texte, de 14h à 17h.
Samedi, dimanche : rien

Comme vous le constatez, les semaines seront, à première vue, plutôt tranquilles. Mais c’est sans compter le travail personnel. D’ici la fin de session, j’ai 5 livres à lire au minimum, un compte-rendu de lecture, des travaux de réflexion pour plusieurs matières, des textes à produire, une entrevue à préparer, enregistrer et traiter, et des examens finaux à préparer. En résumé c’est une production de plus de 20 pages qui est attendue pour chaque étudiant. Donc mes jours « oisifs » vont très rapidement se transformer en jours d’études à temps plein. 

Mais je suis vraiment très content de mon premier contact avec ces cours. Je me plais bien et j’ai le sentiment d’être dans mon élément. On parle d’écriture, on écrit des textes, les gens sont talentueux. C’est vraiment motivant ! Ci-après, quelques photos de l'atrium de l'UQAM (mon université). 






Fait amusant, la collecte des recueils de textes pour les cours se fait dans une salle entièrement dédiée : c’est assez impressionnant ! 





L'UQAM est un ensemble de bâtiments (une dizaine de mémoire) relié par un réseau souterrain. En fait, il suffit d'arriver par la station de métro qui débouche directement à l'entrée souterraine de l'UQAM pour avoir accès à l'ensemble des services proposés par l'université. J'étais bluffé quand j'ai découvert ça. On y trouve cafétéria, librairies, papeteries, salles d'impression-reprographie, salles de cours en masse, amphithéâtres, laboratoires de langue, salles informatique, centre de documentation... L'essentiel de la vie universitaire est souterrain, hors de vue des passants dans les rues. 

Je vous laisse pour le moment, la lecture m'appelle. 

lundi 6 janvier 2014

Nouvelle année



Et voici donc 2014 qui pointe le bout de son nez. Une nouvelle année dont l’accueil est très froid. 



Et oui, ça pique un peu, je l’avoue.
Mais la ville sous la neige a quelque chose d’enchanteur, surtout en cette période de fête. 










Les fêtes, justement, se sont bien passées pour moi. Je vous avais laissé avec une pointe de mélancolie légitime. Mais comme promis, elle ne s’est pas étendue au-delà du 25 décembre. J’ai rapidement repris les rênes de ma vie et tracé ma route. Il faut dire que j’ai bien été aidé par mes amis ici. Entre les repas et les soirées, je n’ai pas vu le temps passer. C’est idéal pour éloigner le cafard. 

J’ai donc salué une dernière fois 2013 et accueilli 2014 avec un verre à la main et entouré d’amis.

La nouvelle année commence du bon pied pour moi puisque j’ai reçu les derniers éléments nécessaires pour valider (enfin !) mon visa. Il me manquait une lettre d’introduction, que j’ai reçue vendredi 3 janvier. Il me restait donc à faire le tour du poteau pour obtenir le précieux sésame qui m’ouvrirait officiellement les portes de l’université.
Après un court séjour – environ 35s – à la frontière américaine, j’ai eu mon papier et j’ai pu rentrer à Montréal, enfin débarrassé du poids de cette démarche qui s’éternisait beaucoup trop. 



Me voici donc aujourd’hui lundi 6 janvier 2014, à attendre la rentrée des classes avec l’impatience d’un enfant qui rentre à la grande école pour la première fois. Bon, la différence c’est que mon seul cours de la journée sera à 18h, heure à laquelle l’enfant que j’étais serait déjà rentré à la maison à la fin de sa journée d’école. Après un bon petit brunch, me voilà fin prêt à commencer cette nouvelle aventure. 

 

 Pour les curieux, mon premier cours s’intitule : Littérature et nouvelles technologies. Je ne sais pas encore à quoi m’attendre. Aussi, vous devrez patienter encore un peu avant de savoir ce que ça donne. 


Une petite chose encore. Je ne suis pas fan des vœux de nouvelle année, aussi je ne me précipite pas pour répondre aux gens qui m’en offrent. Ceci ne m’empêche pas, évidemment, de bien penser à tous ceux qui me sont chers et de leur souhaiter tout le bonheur du monde, mais ça, c’est toute l’année que je le souhaite.

Et joyeuses pâques !