Quelques nouvelles de ce côté de
l’Atlantique. J’espère que vous allez tous très bien et que l’après-fête n’est
pas trop morose.
Pour ma part, ça va très bien. A
peine fini de m’empiffrer pour toutes les raisons du monde, valables ou pas, je
me suis plongé dans mes cours. Comme je vous l’ai dit dans mon précédent
billet, j’ai fait ma rentrée des classes le 6 janvier. Donc je n’ai pas eu le
temps de digérer les fêtes. Mais tant mieux ! Le mois de janvier est souvent
une période triste. Le temps est maussade, la température est souvent froide
(encore un petit -26°C hier soir, ressenti -34), les fêtes sont derrière nous
avec pour certains, des excès à assumer ; les beaux jours sont loin et les
prochaines occasions de se réjouir le sont également. En bref, une très bonne recette pour broyer
du noir, surtout quand on est loin de sa famille.
Mais heureusement, j’ai des cours !
Et je m’y éclate. Mes premières impressions se confirment à la moitié de ma
troisième semaine de classe. J’adore ça. Les projets d’écriture m’assaillent et
j’ai envie de tout faire. Même les cours théoriques sont passionnants et sont l’occasion
de faire de nouvelles lectures très plaisantes.
Pour l’occasion, j’ai – enfin ou malheureusement ?
Tout dépend de vos convictions – acheté une liseuse, ou lecteur numérique, ou
je ne sais comment on l’appelle encore. En bref, je me suis équipé d’un petit
gadget technologique qui me permet de lire des livres au format numérique. Plusieurs
raisons ont poussé mon achat. L’aspect financier est important vu le
nombre de livres que je vais lire dans l’année et dans les années à venir, et
vu le prix du livre numérique par rapport à son équivalent papier (ici l’écart
est faible, mais mes achats littéraires me permettront de rentabiliser
rapidement mon matériel). L’aspect pratique rentre également en compte. Les
livres papier sont une œuvre d’art et un objet que j’aime particulièrement – c’était
même la principale raison de ma réticence à acheter une liseuse – mais ils
prennent de la place et pèsent lourd. Dans les transports en commun, dans
l’avion, dans chaque déplacement cet aspect est mis en relief. Avec ma liseuse
je n’ai plus de soucis de place. Je peux emporter toute ma bibliothèque
numérique dans un seul format livre de poche. Enfin, l’aspect gadget
électronique a aussi – un peu – sa place dans ma décision. Je dois reconnaître
que j’aime les technologies et que celle-ci est plutôt agréable. Pour les
sceptiques, sachez que le confort de lecture est réel et que l’objet convient
particulièrement à ceux qui veulent lire en VO, puisqu’il y a des dictionnaires
intégrés qu’on peut utiliser facilement durant la lecture. En résumé, je suis
satisfait de cet investissement !
Je vous ai dit que les projets d’écriture
m’assaillent. J’en ai retenu un en particulier parce qu’il est l’objet d’un
rendu pour mon atelier d’écriture en littérature jeunesse et parce qu’il me
tient à cœur. Il s’agit d’une histoire pour enfant de 0 à 5 ans (en gros) que
je veux écrire pour ma petite nièce Aëly qui va bientôt avoir 1 an. Le projet
est déjà bien avancé et je suis actuellement en train de voir pour trouver un (une)
illustrateur (trice) pour l’histoire. Si l’un d’entre vous a un talent en
dessin ou connait quelqu’un qui en a, je suis preneur (contactez-moi par mail). A noter cependant que le
travail sera bénévole. Je suis étudiant, ne l’oubliez pas ! Je pense que
le délai sera un peu juste pour pouvoir l’offrir à ma nièce en mars (pour son
anniversaire), mais j’ai bon espoir d’avoir un rendu concret pour Noël.
A côté des cours, il se passe peu
de chose pour le moment. D’abord parce qu’il fait très froid ! J’avoue que
je ne fais pas le malin quand je sors et que des cristaux se forment dans mes
narines quand je respire. Ensuite, mes ressources très limitées ne me
permettent pas de mettre à exécution mes plans de sorties qui sont, du coup,
remis à une date ultérieure plus favorable en climat et en conditions
financières.
Je vous laisse donc sur ce petit
billet qui s’est plutôt bien allongé.
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