C’est bon !
Me voilà enfin de retour sur le
sol québécois. Après un voyage un peu plus long que prévu, j’ai enfin pu poser
ma valise.
Un voyage plus long car la chance
ne m’a pas souri lundi. D’abord, à Paris l’avion est annoncé avec un décollage
différé de 35 minutes. Une fois à bord, l’un des passagers s’est senti mal. En
l’absence de médecin, l’avion – qui s’apprêtait à décoller – a dû
retourner à la porte d’embarquement pour que les secours interviennent. En
parallèle il fallait retrouver le bagage du voyageur pour le débarquer en cas
de besoin. Finalement, le passager est resté. Mais durant ce laps de temps, les
techniciens en avaient profité pour charger du carburant dans l’appareil. Et le
camion qui chargeait ce carburant s’est retrouvé en panne sous l’aile de l’avion.
Quand ça ne veut pas…
Personnellement, je n’étais pas
franchement inquiet, mais certains passagers s’agaçaient. Finalement nous avons
décollé sans encombre 1h30 après le décollage annoncé, soit plus de 2h après l’heure
notée sur mon billet. Le vol s’est déroulé sans soucis jusque Montréal. Comme d’habitude
la bouffe était … sans commentaire. Et, je dois l’avouer, la place est quelques
peu limitée. Mais, il faut prendre son mal en patience et le voyage se fait bien.
Arrivé à bon port, j’ai eu une
petite frayeur : un petit passage par l’immigration. Pour ceux qui ne le
savent pas encore, je suis de retour à Montréal pour y faire une année d’étude
en création littéraire (pour écrire des livres). Pour ces études, il faut un
visa d’études. J’ai effectué la demande pour ce visa mais n’ai pas encore
obtenu mes documents. Il s’agit généralement d’une formalité. C’est pour cela que
j’ai pris la liberté de partir avant d’avoir reçu mes papiers. L’idée étant d’arrivée
avec un visa de tourisme dans un premier temps et, une fois mes papiers en
main, repasser à l’immigration pour valider mon visa d’étudiant. Quel était
donc la raison de cette frayeur me direz-vous ? Eh bien, tout simplement,
en prenant mon billet d’avion, je ne pensais pas au fait que sans un billet
retour, ma situation pouvait paraître très louche aux agents d’immigration.
Voyez le tableau : un jeune touriste français, ayant déjà vécu au Canada,
ayant déjà visité Montréal notamment, n’ayant pas de billet de retour, n’ayant
pas d’idée précise de la date de son retour, n’ayant pas d’emploi en France, n’ayant
pas d’appartement en France, n’ayant pas de compagne en France ou tout autre
personne pouvant justifier une attache en France, ça sent l’immigration
clandestine, le travail au noir. D’autant que mon expérience en restauration
joue contre moi puisque c’est l’un des domaines les plus touchés par le travail
illégal.
Après quelques minutes de
négociation, j’ai réussi à lui démontrer ma bonne foi et donc à obtenir l’autorisation
d’entrée sur le territoire. Ouf !
Note pour plus tard : Ne pas se pointer en touriste dans un pays sans billet
retour...
Passé ces
petites péripéties, j’ai enfin pu retrouver Montréal et la ville m’a accueilli « chaleureusement »
Une fois les présentations faites : "Fabien - Hiver à Montréal, Hiver à Montréal - Fabien", j'ai pu apprécier de retrouver mes marques, à commencer par une bonne nouvelle : mes cartes fonctionnent toujours (banque et métro). Ensuite j'ai rapidement obtenu un numéro de cellulaire (sur lequel on peut me joindre gratuitement depuis les box-internet françaises), élément essentiel pour toute recherche d'appartement, qui sera ma prochaine étape.
En attendant, je vous laisse, il est temps pour moi d'aller déguster une bonne poutine !
Te sentir heureux fais plaisir ! Tu auras vécu la même frayeur que moi pour l'immigration (sauf que pour moi ce fut retour en france) ;-) Je pense à toi ! Bacci Delphine
RépondreSupprimerOui j'ai eu un aperçu de ce que tu as pu ressentir, effectivement. Merci beaucoup !
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